PREPARATION DES NUITS DES ETOILES 2024 des 9 et 10 août

APRES LA REUNION DE PR2PARATION AVEC LES ESSERRES

JOURS DE PREPARATION

SAMEDI 21 JUILLET

  1. A ROUVROY
  2. distribution des affiches
  3. placement des palettes et de la banderole à BRETEUIL

SAMEDI 3 AOUT

  1. Chargement à ROUVROY barnums tables bancs
  2. Montages barnums aux ESSERRES
  3. Aide au montage du grand barnum des ESSERRES
  4. Journée spéciale « électricité » aux ESSERRES
  5. rangements du matos dans un lieu indiqué par LES ESSERRES

un jour en semaine 32 transport des barrières de ville avec la remorque de Philippe

VENDREDI 9 matin

  1. chargements du jumpy : plané, instruments, animations (balance),
  2. remorque de Philippe s’il peut nous la prêter
  3. repas aux ESSERRES

PLAN D’INSTALLATION

  1. Le planétarium sera monté sous le grand barnum des ESSERRES (même place 2023)
  2. les 2 barnums de JMG seront montés aux même place
  3. L’atelier instruments sera placé au fond de l’aire sous « la ruche »
  4. L’aire comportera six « alvéoles » délimitées par des barrières de ville
  5. Le barnum vert 6X6 sera placé comme 2023 mais un peu plus en avant pour lissé de la place aux campeurs et aux montreurs d’étoiles qui seront dotés d’un laisser-passer. Il accueillera les animations pour les plus jeunes où les plus curieux
  6. La scène sera aménagée pour des conférences et pour nos repas (et apéro), on y installe l’écran gonflable
  7. les deux barnums de la com de com seront montés comme 2023, un pour la restauration l’autre pour mettre la télé et diverses animations
  8. le Jumpy sera stationné près de l’accueil (tente gonflable un peu en retrait de l’an dernier pour éviter les crevaisons)

A NOTER

  1. il n’y aura pas d’orchestre mais une sono pour les annonces et l’ambiance musicale de 19h à 20h30
  2. Les repas seront servis à 19h30 précises sous la scène, l’apéro aura lieu de 19h à 19h30. Deux organisateurs se relaient pendant ce temps pour surveiller le plané et l’accueil.
  3. Jeux ?
  4. Crêpes

LE THEME DE L’ANNEE : LA QUETE DES ORIGINES

Comment la vie est-elle apparue sur Terre ? S’est-elle développée sur d’autres planètes ? Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Il suffit de lever les yeux au ciel, dans la douceur d’une nuit d’été, en famille et entre amis, pour que ces questions millénaires resurgissent naturellement… Et si nous n’avions jamais été aussi proches d’une réponse ? Si les efforts de recherche que développent nos scientifiques portaient bientôt leurs fruits ? D’autant qu’ils ont aujourd’hui un programme bien arrêté pour y arriver. Ces nouvelles Nuits des étoiles, dédiées à Hubert Reeves qui en fut l’un des inventeurs et le parrain fidèle, vont nous plonger dans la quête de nos origines…

En 1993, il y a tout juste 31 ans, le sénateur du Nevada Richard Bryan se vantait d’avoir obtenu l’annulation d’un programme de la Nasa, signant ainsi « la fin de la chasse aux Martiens aux frais du contribuable ». Une dépense de 60 millions de dollars, soit 0,3% du budget annuel de l’agence américaine, pour un programme d’écoutes radio dédié à la recherche de signaux artificiels.

Deux ans plus tard Michel Mayor et Didier Queloz – un suisse et un français – découvraient la première planète extrasolaire et relançaient l’idée d’une pluralité de mondes habitables et peut-être… habités. Cette découverte sera récompensée par un prix Nobel. Et cette année, un ambition programme de recherche français baptisé « Origins* » va mobiliser la majeure partie de la communauté scientifique pour permettre des avancées décisives dans la quête des origines de la vie.

Sans aucun doute, la question de l’existence d’une vie « ailleurs » dans l’Univers fascine le plus large public et la société toute entière. Et sa perception a bien changée. D’autant que, les progrès de l’Astronomie aidant, le sentiment général est que nous n’avons jamais été aussi prêts à découvrir les signes d’une activité biologique sur une autre planète que la Terre. Que ce soit dans les couches sédimentaires de la planète rouge – où l’on en recherche les traces fossiles – ou dans l’atmosphère d’une exoplanète éclairée par son étoile, l’armada de sondes, de satellites et de télescopes spatiaux et terrestres dédiés laisse penser que la quête est proche d’aboutir. A tout ou rien, de la vie partout ou uniquement sur notre globe, nous préférons naturellement choisir l’hypothèse optimiste.

Reste que La science, avec une multiplicité de disciplines impliquées, n’est pas une croyance. Et que la question de l’exobiologie, celle de savoir si la vie existe ailleurs dans l’Univers, se doit d’être éclairée, expliquée, questionnée, pour en partager les doutes, les espoirs et in fine, l’engagement des moyens humains, techniques et financiers.

Avec la voûte étoilée comme décor – un premier quartier lunaire proche, Saturne visible après minuit, Mars et Jupiter un peu plus tardives, et un maximum d’étoiles filantes de l’essaim des Perséides – il sera possible grâce à l’aide de nombreux « montreurs d’étoiles » de donner une matérialité à cette quête. En trouvant ces astres dans la nuit, en les pointant dans des lunettes et télescopes, puis en observant leur lumière comme le cadeau d’une pluie de photons tombés du ciel. Une expérience sans équivalent, et un souvenir de partage unique.

Une nouvelle fois les Nuits des étoiles marient le « voir » et le « savoir ». Sans oublier les enjeux philosophiques et sociétaux que posent, dans la diversité des cultures humaines, les questions dont s’empare la recherche.

En cas de découverte d’une suspicion de trace de vie ailleurs, quelle sera la meilleure façon d’annoncer les résultats ? De communiquer la science ? Le fameux astronome américain Carl Sagan écrivait au siècle dernier que « des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires ». C’est le cas de la quête de nos origines et des rendez-vous extraordinaires qui nous attendent.

« Origins » est un PEPR, Programmes et Equipements Prioritaires de Recherche, Piloté par le CNRS et financé dans le cadre de France 2030. Profondément interdisciplinaire, cet ambitieux programme de recherche exploratoire s’attachera à : caractériser la nature des exoplanètes ; étudier la dynamique interne de la Terre et son lien avec l’habitabilité de notre planète ; interroger la transition entre la chimie organique et le vivant ; inspirer l’innovation française dans les domaines industriels, de la santé et de l’environnement.

PROTEGER LE CIEL NOCTURNE :

Enfin, les Nuits des étoiles sont toujours l’occasion de se pencher sur la question de la protection du ciel nocturne. Outre les éclairages artificiels extérieurs toujours omniprésents près des grandes agglomérations, une nouvelle forme de pollution lumineuse est en train de prendre de l’ampleur dans notre ciel de nuit : celle produite par les satellites artificiels Starlink lancés massivement depuis 2019. En 2023, plus de 3900 satellites ont été placés sur orbite basse autour de notre planète, striant le ciel de trainées lumineuses intempestives et réduisant la qualité des observations astronomiques. L’AFA, au travers des Nuits des étoiles, vise à sensibiliser le grand public au sujet de la dégradation de la qualité du ciel nocturne.