ASTROMOMES COSMO 2 le vide interstellaire (ou intergalactique) est il vraiment vide ?
LE « VIDE » INTERGALACTIQUE ou INTERSTELLAIRE
article rédigé après de grandes discussions avec l’atelier scientifique du collège de Sainte Geneviève
Imaginons que je mette un grain de riz au milieu du Grand stade de Paris. Je peux dire que le stade est vide car je dois vraiment m’approcher du rond central pour apercevoir le grain.
Si l’Univers est comparable : l’équivalent d’ un grain de riz tous les kilomètre en admettant que le Grand stade fait 1 km de long.
Je sais que l’étoile SIRIUS (la plus proche des étoiles visibles de l’hémisphère nord) est à
80 000 000 000 000 de kilomètres du Soleil soit 8 année lumière
nous pouvons considérer qu’on peut juxtaposer
80 000 milliards de stades du SOLEIL à SIRIUS…
soit
80 000 milliards de grain de riz entre les deux étoiles…
Alors le vide interstellaire est il vraiment vide ?
Faisons une conversion : si un grain de riz pèse un gramme, cela fait
- 80 000 millions de kilogrammes de riz ou encore
- 80 millions de tonnes de riz
soit de quoi nourrir les TERRIENS pendant un bon de temps.
Si nous considérons la distance de le M1 -la galaxie d’Andromède- soit 2.5 millions d’années lumière, nous pourrions placer :
- 25 milliards de milliards de stades soit
- 25 millions de milliards de kg ou
- 25 000 milliards de tonnes de riz
Alors le vide intergalactique est il vraiment vide ?
Sachant que la consommation mondiale de riz est de 500 millions de tonnes par an, il semblerait que tous les grains entre la Voie lactée et la galaxie d’ANDROMEDE permettraient de nourrir la population actuelle de la Terre pendant 500 000 ans…
CIDEHOM réponse de F MOTTOZ qui apporte des précisions http://www.cidehom.com/question.php?_q_id=50
Le vide intersidéral a une composition très variée qui intéresse beaucoup d’astronomes. Ils dénomment cet espace entre les étoiles le “Milieu Interstellaire”. En réalité, l’espace entre les étoiles n’est pas vide, même si il est très peu dense.
On y trouve des nuages d’hydrogène (atomique ou moléculaire), des nuages contenant aussi des éléments plus lourds (traces de carbone, d’oxygène), parfois des molécules, et parfois des petits grains de poussière ou de minuscules particules de glace d’eau.
Les écarts de densité sont très forts d’un endroit à l’autre. Entre un nuage interstellaire (très peu dense en regard de ce à quoi on est habitué sur Terre) et un endroit sans nuage, il peut y avoir un rapport de densité de l’ordre de 100 000. C’est le même écart de densité qu’il y a entre l’air et un caillou.
aire ou intergalactique est il vraiment VIDECertains endroits du milieu interstellaire sont très chauds (des centaines voire des millions de degrés) lorsqu’ils sont chauffés par une étoile ; d’autres fois, ils sont très froids (seulement quelques Kelvin, c’est à dire moins de -260 degrés Celsius) notamment là où se condensent les gaz qui formeront de futures étoiles.
