Carnet de voyage : Observatoire Griffith de Los Angeles

Voici le 2ème carnet de voyage de Simon Pierre à l’ Observatoire Griffith de Los Angeles. Le premier racontait sa visite au Kennedy Space Center que vous pouvez trouver ici.


Cette fois-ci, je suis parti sur une longue rotation qui m’a emmenée à Los Angeles, puis à Tahiti pour revenir à Los Angeles avant de rentrer à la maison. C’est au cours de ce deuxième passage par L.A. que je suis allé visiter le Griffith Observatory.

Le mardi 19 novembre et bien que mon voyage ait commencé depuis 6 jours, je me réveille encore assez tôt ce matin-là. J’avais rendez-vous au petit-déjeuner avec mon collègue pilote. Après un bon ravitaillement de l’estomac, nous allons mettre le cap vers l’agence Budget de location automobile. Nous avions étudié le sujet et conclu qu’il valait mieux louer une voiture que de faire appel au service Uber. Nous avions éliminé de facto les transports publics car LA est immense et cela nous aurait pris la journée.


Le California Science Center :

Avant de rejoindre l’observatoire, nous avions ciblé le California Science Center. C’était sur notre route. Là-bas, j’espérais réaliser un selfie avec le module de commande de la mission Apollo-Soyouz. Vous connaissez ma collection.

Le Lockheed SR-71 Blackbird.

En arrivant au Science Center, nous constatons qu’il est en travaux mais reste ouvert. A l’entrée, nous passons devant un SR-71, l’avion le plus rapide qu’ait construit l’humanité. C’est un biplace.

L’accès au musée est gratuit. Seules les expositions temporaires sont payantes.

Malheureusement, c’est la partie réservée à la conquête spatiale qui est en travaux. En effet, le musée a récupéré la navette Endeavour. Elle est déjà là, mais n’est pas encore accessible au public. Nous avons deux ans d’avance. En fait, ils sont en train de construire un nouveau musée autour de cette navette. C’est colossal ! C’est américain, quoi.

Il y a quand même quelques artéfacts visitables. J’espère qu’Apollo s’y trouve… Eh bien non, l’antique module est dans la réserve et sera lui aussi visible dans deux ans. A défaut, je me contente d’un selfie avec un module Space X.

Nous assistons à une vidéo intéressante qui montre le dernier voyage de la navette vers son nouveau port d’attache. Celle-ci a traversé les rues d’Hollywood, entourée d’une foule immense. Là aussi, le spectacle est très américain.

Après deux heures de visite, nous allons reprendre notre voiture électrique (eh oui, nous sommes des écolos). L’observatoire surplombe le mont Hollywood et propose l’une des plus belles vues sur la cité des anges et sur l’océan Pacifique. Prisé par les touristes, c’est l’un des monuments les plus emblématiques de Los Angeles et aussi l’un des plus populaires.


L’Observatoire Griffith :

carnet de voyage observatoire Griffith
Observatoire Griffith

Inauguré en 1935, l’édifice est de style art déco avec des influences égyptiennes. Des dizaines de millions de touristes se sont pressés pour visiter l’observatoire de Los Angeles et ses différentes expositions. De nos jours, l’Observatoire Griffith est devenu le premier lieu touristique mondial sur l’astronomie publique. Les visiteurs viennent du monde entier pour le découvrir.

Deux options s’offrent à nous :

  1. le parking gratuit au pied de la colline, suivi d’une grimpette d’environ une heure
  2. le parking payant juste devant l’observatoire

C’est l’option numéro 2 que nous choisissons car notre temps est compté. Cela nous coûtera $10 de l’heure.

Arrivés sur le site, nous profitons du point de vue. Je me fais tirer le portrait devant la fameuse colline Hollywood. C’est tradi. Comme il est presque 13h, nous commençons par nous restaurer au café situé au sous-sol. C’est cher et pas bon. Là encore, c’est américain.

Heureusement, nous sommes en terrasse, il fait très beau et la vue est à couper le souffle. C’est Californien.

terrasse observatoire Griffith

L’accès aux expositions est également gratuit. Nous allons arpenter les différents étages de ce magnifique bâtiment pour découvrir de belles collections de météorites et des expositions très ludiques et extrêmement bien faites. Bien sûr, je suis au jus de tout ça, mais mon collègue qui l’est un peu moins profite des expositions que je lui commente, comme pour un stage étoile.

entrée observatoire Griffith

La salle de conférence s’appelle : salle Léonard Nimoy. Nom de l’acteur qui a interprété Monsieur Spock dans la série originale Star Trek. C’est rigolo.

exposition observatoire Griffith
exposition observatoire Griffith

Un Solarscope géant nous permet d’observer le Soleil par projection. Malheureusement, aucune tache n’est visible. Sur le toit de l’observatoire, une coupole abrite un antique télescope Zeiss de 12 pouces.

exposition observatoire Griffith
exposition observatoire Griffith

Les Américains ont un bon côté, quand ils entendent parler français, ils s’approchent de nous pour savoir d’où nous venons. S’ensuit des conversations très sympathiques. Ils parlent très vite et nous leur répondons dans notre mauvais anglais, mais cela n’a pas l’air de les déranger.

exposition observatoire Griffith
exposition observatoire Griffith

Il est temps de trouver un endroit dégagé pour admirer le coucher de Soleil. Nous nous installons sur une terrasse où la vue est imprenable. Le coucher du Soleil à l’observatoire Griffith est une attraction à ne pas manquer…

Et, nous n’avons rien manqué.

couché de soleil observatoire Griffith
couché de soleil observatoire Griffith

Nous allons rentrer à notre hôtel après ce spectacle. Le chemin du retour nous prendra plus de deux heures en raison d’un trafic plus que dense.


Retour en France :

Mais le voyage n’est pas terminé ! Notre vol vers Paris va nous faire passer très au nord, au-dessus du Canada. Là, et malgré une Lune gibbeuse décroissante, nous allons assister à un magnifique spectacle d’aurores boréales que je vous laisse admirer.

Astronomicalement.