Simon Pierre au Kennedy Space Center
Retrouvez ci-dessous le compte rendu de la visite de Simon Pierre au Kennedy Space Center. Celui-ci est le dernier sorti.
Vous pouvez retrouver ses précédents compte rendus sur le site du Club Andromède.
Le voyage :
Chers amis, voici un nouveau chapitre de mes aventures au sein des différents sites astronautiques tout autour de la planète. Si votre mémoire est parfaite, vous vous souvenez certainement que ces aventures ont commencé avec mon compte rendu intitulé : « Simon-Pierre est à Houston ». C’est là-bas que j’avais commencé ma collection de selfies devant les capsules Apollo. Cette fois-ci, je suis tout proche d’Orlando et pour l’occasion, je me suis rendu en famille à Cap Canaveral.
Tout d’abord nous passons quelques jours en famille chez ma petite sœur qui vit en Géorgie (USA). Le loueur de voiture nous a proposé un très gros Chevrolet Suburban et nous l’avons accepté. Avec ce terrible engin, les kilomètres s’avalent sans fatigue excessive. Donc, nous avons quitté la Géorgie pour nous retrouver en Floride. C’est dans cet état du sud des USA, que se trouve le centre spatial Kennedy.
Le matin, nous quittons St Augustine, plus ancienne ville des États-Unis, que nous avons également visitée la veille, afin d’atteindre le cap tant attendu. Le site ouvre à 9h. Nous arrivons une heure plus tard car la route a été longue. Nous avions déjà nos billets achetés quelques jours plus tôt.
Kennedy Space Center :
Premièrement, À l’entrée, un bureau d’information nous accueille et on nous indique quel circuit adopter pour une efficacité plus importante. Ainsi, la première chose à faire est de nous rendre à l’arrêt du bus qui nous amène dans la partie réservée aux missions Apollo. C’était mon premier objectif.
Mais sur la route, nous apercevons des bâtiments importants. Notamment, celui qui accueille les lanceurs en construction. Quelle bâtisse ! Nous sommes bien en Amérique. Non loin du sommet dudit bâtiment, est peint un drapeau américain. J’apprends alors que la partie étoilée de ce drapeau est grande comme un terrain de basket. De plus, chaque bande rouge est aussi large que le bus dans lequel nous nous trouvons. Bref, c’est très grand.
Nous arrivons enfin dans le grand bâtiment tout en longueur dans lequel est accrochée une immense fusée Saturne V. Comme à chaque fois, outre-Atlantique, tout est disposé de manière à impressionner le visiteur. Nous trouvons là beaucoup d’objets en rapport avec les missions Apollo.
Mais voilà, que je m’approche d’une grande porte qui ressemble à l’entrée d’un coffre-fort. C’est là que se situe mon objectif : le module de commande de la mission Apollo 14. Je vais augmenter ma collection de selfies. Cette mission a été commandée par Alan Shepard. Celui-là même, qui fut le premier Américain dans l’espace.
Navette Spaciale :
Ensuite, après cette intéressante visite, nous retournons vers le premier site d’exposition. En descendant du bus, nous nous retrouvons au pied d’un immense réservoir soutenu par deux boosters gigantesque.
Ce sont les parties qui permettaient le décollage des célèbres navettes spatiales. Le bâtiment situé juste derrière en abrite justement une. En entrant, nous allons découvrir : Atlantis. Ce fut, la quatrième navette opérationnelle et la dernière à voler. Là aussi, la mise en scène est époustouflante ! C’est la deuxième navette que mes voyages m’ont permis de découvrir. Souvenez-vous. La première était Enterprise située sur le pont du porte avions Intrepid à New York. Enterprise était le prototype qui n’est jamais allé dans l’espace mais qui a servi d’entraînement à l’atterrissage.
Dans le même bâtiment, nous allons aussi tester le simulateur de décollage en navette. Le rendu est bluffant. On s’y croirait.
JWST et autres engins :
Après cette visite, nous nous rendons finalement dans la grande salle IMAX. Le film projeté s’intitule : « Deep Sky ». Ici nous est présenté les images impressionnantes capturées par le télescope James Webb de la NASA. Un voyage au début du temps et de l’espace, vers des paysages cosmiques jamais vus auparavant et aussi des exoplanètes récemment découvertes. Nous découvrons la construction et la mise en orbite du JWST qui tente de répondre à des questions qui nous hantent depuis la nuit des temps : d’où venons nous ? Comment l’univers a-t-il commencé ? Sommes nous seuls ?
Après un arrêt aux stands pour manger un très mauvais hamburger, nous arrivons enfin au Gateway, ou « Complexe de lancement vers l’espace lointain ». Là sont entreposés des lanceurs et capsules beaucoup plus récents que les antiques Apollo. Ici, on trouve : la capsule Orion EFT, le cargo Dragon de Space-X, un booster pour Falcon 9 de SpaceX, le Sierra Space Dream, la maquette de la capsule Boeing Starliner, etc… Nous assistons également à une sympathique vidéo sur les exoplanètes du système Trappist.
Conclusion :
Mais le temps file vite., trop vite. Je ne veux pas rentrer sans faire quelques achats. Nous allons donc vers la plus grande échoppe du site et là, je vais faire de la peine à mon banquier et apporter du plaisir à la NASA.
Enfin, à l’issue de cette mémorable journée, nous allons rejoindre notre hôtel à Orlando dans l’optique de visiter le parc Universal le lendemain. Les enfants sont ravis, mais moi, j’aurais bien passé une deuxième journée au Space Center.
Astronomicalement,
Simon-Pierre.